Le saphir possède la beauté des trônes du paradis. Il montre le cœur des simples, de ceux que guide l’espoir certain et de ceux dont la vie rayonne de charité et de vertus. Bien digne d’être porté par les rois, du firmament a la couleur et sa beauté semble le ciel et sa clarté…
Marbode, auteur d’un célèbre lapidaire du Moyen-Âge décrit ainsi l’éclat fascinant du saphir, limpide et profond à la fois. Parmi les quatre pierres précieuses (diamant, émeraude, rubis, saphir), on la cite habituellement en dernier. Les plus belles vertus lui sont pourtant associées : la pureté, la justice et la fidélité.
Caractéristiques Minéralogiques du Saphir
Le saphir est un corindon comme le rubis, son frère jumeau. Le chrome donne la couleur rouge au rubis alors que le titane et le fer transmet le bleu au saphir. Le saphir est plus abondant mais les grands spécimens parfaits sont exceptionnels.
Classé dans le groupe des oxydes, le saphir ne présente aucun clivage (plans naturels de cassure). Son faciès (aspect) peut être pyramidal, prismatique, tabulaire ou encore en tonnelet. D’une grande dureté, 9 sur une échelle de 10, il raye tous les corps sauf le diamant.
Le saphir se forme dans les roches métamorphiques (roches transformées suite à une brusque élévation de température ou de pression) ou magmatiques (roches provenant du centre de la terre propulsée en surface suite à des éruptions volcaniques). On le rencontre dans des roches pauvres en silice : néphéline, marbre, basalte…
Le plus souvent, les saphirs proviennent de petits gisements alluviaux dits gisements secondaires : les rivières descendent des montagnes charriant les pierres au pied des torrents et dans les plaines. Les méthodes d’extraction sont généralement artisanales : puits creusés ou simple lavage des sables et des graviers à l’aide de batées, traditionnellement en osier. Les gisements primaires impliquent une extraction difficile des roches situées en altitude.
Un saphir doit présenter un bel éclat. L’aspect laiteux d’un saphir, qualifié alors de « calcédonieux », est indésirable. Les microscopiques fissures causant un effet de glace ou de mousse dévaluent le saphir, les points et les grains également. Tous ces défauts risquent de rabaisser le saphir au rang de « pierre fine ». Au contraire, un saphir d’une beauté bleue parfaite peut valoir un grand prix.
Bijoux et objets en Saphir
Les Couleurs du Saphir
Les couleurs des minéraux, se déterminent par la présence plus ou moins infimes de certains éléments chimiques. Chrome, titane, fer, cobalt, nickel ou vanadium se combinent et colorent diversement les corindons.
Seuls le corindon rouge, rubis, et le corindon bleu, saphir, sont considérés comme pierres précieuses. Les autres, diversement colorés, passent pour des « saphirs de fantaisie ». Leur appellation de « saphir » doit être suivie de leur couleur, (saphir jaune, saphir vert…). Jusqu’à la fin du XIXème siècle, leur parenté n’étant pas clairement établie, on les nomme : « Péridot oriental » (saphir vert), « topaze orientale » (saphir jaune), « améthyste orientale » (saphir violet)…
Une pierre possède parfois plusieurs couleurs nettement différenciées ou présente des reflets comme le saphir girasol. Le corindon incolore et transparent est un saphir blanc ou « leucosaphir ». Il existe un saphir à la spectaculaire couleur corail. Originaire du Sri-Lanka, cette rareté porte le nom particulier de « padparadscha » (fleur de lotus en cinghalais).
La couleur des saphirs peut être perçue différemment selon les sources lumineuses. Certains saphirs bleu indigo paraissent presque noirs à la lumière artificielle. D’autres deviennent violets à la lumière du soleil. Le saphir possède aussi des propriétés pléochroïques : la couleur varie selon l’angle d’observation.
La Taille du Saphir
Traditionnellement, le saphir se taille avec de la poussière de diamant. Le polissage s’effectue à l’aide d’un abrasif en poudre à base de corindon ordinaire et déclassé : l’émeri, utilisé aussi dans le polissage des verres optiques.
Les tailles facettées subliment l’éclat des saphirs. Les pierres pourvues d’inclusions remarquables, comme le saphir œil de chat (formant un trait vertical comme la pupille du chat) ou le saphir étoilé très recherché (une étoile à six branches) révéleront toute leur beauté après une taille classique ancienne dite « en cabochon ».
Appellations Trompeuses et Confusions
Il existe plusieurs appellations trompeuses :
- Le « saphir du Brésil » est une topaze bleue souvent irradiée.
- Le « saphir spinelle » est en réalité une spinelle bleue.
- Le « saphir d’eau », une cordiérite.
La saphirine, trouvée souvent en association avec des corindons, est en réalité un silicate. Elle doit uniquement son nom à sa couleur bleue semblable à celle du saphir.
On produit des saphirs synthétiques depuis 1920. Ils remplacent les saphirs naturels dans les applications industrielles. La joaillerie les utilisent également ainsi que les saphirs étoilés de synthèse obtenus depuis 1947.
Les traitement thermiques (environ 1700°) et les irradiations visent quant à eux à modifier ou à corriger le couleur et la transparence. L’utilisation de ces procédés doit impérativement être mentionnée.
Les Provenances du Saphir
Sri-Lanka
Les saphirs de la région de Ratnapura sont connus depuis l’Antiquité. On y extrait des gemmes tirant sur le mauve (bleu myosotis), de rares saphirs étoilés, et des saphirs colorés dont le padparadscha. Et aujourd’hui encore, près de la moitié des saphirs proviennent de l’ancienne Ceylan. Parmi ceux-ci, quelques célébrités :
- Le Logan de 433 carats (soit plus de 85 g). Entouré de diamants, il est taillé en coussin. On peut admirer sa pureté et son éclat exceptionnels à la Smithsonian Institution de Washington (ci-dessous à gauche).
- La fabuleuse Étoile de l’Inde de 563 carats (ci-dessous) et l’Etoile de Minuit, 116 carats (ci-dessus à droite), étonnante par sa couleur violet-pourpre. Ces deux merveilles sont visibles au Musée d’Histoire Naturelle de New-York.
Cachemire Indien
Il s’agit d’un rare gisement primaire malheureusement pratiquement épuisé depuis quarante ans. Les saphirs, extraits de la kaolinite, proviennent directement des hauteurs du Cachemire à plus de 4500 mètres d’altitude. D’un profond bleu velouté, ils passent pour les plus beaux de tous. Les saphirs actuels prétendument « du Cachemire » proviennent généralement de Birmanie.
Myanmar (Birmanie)
La région de Mogok, berceau des rubis, recèle aussi de magnifiques saphirs issus de la pegmatite. Autrefois, la plupart des saphirs orientaux venaient du royaume indépendant de Pégu situé au nord-est de la capitale actuelle Rangoon.
La Smithsonian Institution de Washington expose un magnifique saphir étoilé birman : l’Étoile d’Asie de 330 carats, bleu foncé moyen.
Thaïlande
Extraits du basalte dans la région de Chanthaburi et la région de Kanchanaburi, les saphirs, de belle qualité, sont bleu foncé ou bleu-vert parfois étoilés. On y trouve aussi des saphirs colorés.
Australie
Des saphirs sont extraits des roches basaltiques du Queensland dès 1870 et des mines des Nouvelle-Galles du Sud depuis 1918. Leur qualité est souvent moyenne mais de rares spécimens étoilés presque noirs y ont été découverts.
État du Montana (USA)
L’exploitation des gisements, au bord du Missouri près de la ville d’Héléna, débute en 1894 puis cesse en 1920 avant de reprendre sporadiquement en 1985.
France
Le gisement historique du Puy-en-Velay en Haute-Loire est épuisé mais il aurait longtemps pourvu l’Europe en saphirs et grenats. Très récemment, une découverte de saphirs au fond d’une rivière près d’Issoire dans le Puy-de-Dôme a déclenchée une passionnante enquête scientifique. Il s’agit de retracer le parcours des pierres pour en trouver l’origine primaire, soit leur lieu de naissance, parmi les innombrables volcans d’Auvergne.
Parmi les autres pays producteurs, on trouve l’Afrique du Sud, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Nigeria, la Tanzanie et le Zimbabwe en Afrique ; le Brésil et la Colombie en Amérique ; le Cambodge et la Chine en Asie.
Étymologie du nom Saphir
Le mot saphir vient du latin sapphirus dérivé du grec sappheiros (“pierre précieuse”). L’hébreu sappir et le syriaque saphilah constituent certainement l’origine plus ancienne du mot. On retrouve dans des langages archaïques le terme shapar utilisé pour désigner d’abord « les choses du feu », puis « l’aspect brillant », et ensuite par extension « les belles choses ».
Un des manuscrits du Bestiaire écrit par le moine-poète Philippe de Thaon vers 1120/1130 est rédigé en francien, l’ancêtre du français. On y rencontre pour la première fois le saphir dans sa forme française : saphire. Bien plus tard, à la Renaissance, on relève dans le dictionnaire « Le Thresor de la langue françoyse » de Jean Nicot (célèbre pour l’introduction du tabac en France) une forme légèrement différente : sapphir.
L’adjectif saphirin, ou plus rare saphiréen, caractérise pour sa part toute chose de la couleur du saphir. Il existait jadis un collyre bleu du nom d’eau saphirine.
Le Saphir à travers l’Histoire
Le Saphir dans l’Antiquité
L’Ancien Testament mentionne le saphir à plusieurs reprises, notamment dans l’Exode. On prétend souvent que les Tables de la Loi auraient été en saphir. En réalité, le saphir ne se rapporte pas du tout au matériau des Tables. Il concerne la vision de Dieu par Moïse et ses compagnons :
Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté.
L’évocation du saphir est plus compréhensible ainsi et permet de constater l’ancienneté de la symbolique de la pierre. Le bleu du saphir est toujours associé au pouvoir céleste : Indra en Inde, Zeus ou Jupiter chez les grecs et les romains .
Le saphir antique ne correspond pas toujours au corindon bleu. Les sappheiros du savant grec Theophraste (- 300 avant J.C) et les sapphirus de Pline l’Ancien (1er siècle après J.C) laissent perplexes. Leurs descriptions de points dorés sur un fond bleu évoquent plutôt des lapis lazuli. Les corindons de Ceylan, connus depuis au moins 800 ans avant J.C, se rapporteraient davantage au cyanus, à l’aéroïde des Romains, ou bien au hyakinthos à celle des Grecs.
Dans l’Antiquité, l’intensité des couleurs est attribuée au prétendu sexe des pierres. Ainsi, un saphir bleu foncé passe pour être un mâle alors que les pierres un peu pâlottes de moindre valeur sont étiquetées femelles.
On possède peu de saphirs antiques gravés. Le département des antiques de la Bibliothèque Nationale conserve une intaille égyptienne (gravure en creux) du 2ème siècle avant J.C représentant la tête bouclée d’une reine ou d’une princesse ptolémaïque. On y voit également une intaille représentant l’empereur romain Pertinax qui régna trois mois en l’an 193.
Au niveau des bienfaits, le saphir soulage les maux de tête et apaise les yeux (des vertus souvent attribuées aux pierres bleues). Dioscoride, médecin et pharmacien grec (1er siècle après J.C), précurseur en lithothérapie, recommande le saphir en poudre, mélangé à du lait pour guérir les furoncles et autres plaies infectées.
Le Saphir au Moyen-Âge
A partir du IVème siècle, les hordes de Francs, Wisigoths, et autres envahisseurs s’installent dans nos contrées et apportent leurs savoir-faire. Ils maîtrisent une technique d’orfèvrerie complexe déjà utilisée en Égypte au temps des pharaons : le cloisonné. Ce procédé consiste à créer de fins compartiments à l’aide de cuivre ou d’or pour y loger diverses pierres colorées. Cette technique persistera dans l’art mérovingien et carolingien. On peut admirer à l’Abbaye de Saint-Maurice, en Suisse, le coffret reliquaire de Teudéric, l’aiguière dite de Charlemagne, et le vase dit de Saint-Martin, tous ornés de saphirs.
A partir du XIIème siècle, la médecine moyenâgeuse conforte les vertus du saphir reconnues depuis l’Antiquité :
Il est moult bon pour accorder les gens ensemble… refroidit l’homme qui a trop de chaleur dans le corps, il ôte les immondices et souillures des yeux et les purifie. Il est bon pour les douleurs de chef (tête) et aussi pour la personne qui a puante haleine.
« Être chaste, pur et net, sans aucune souillure sur lui quand on le porte » sont les conditions requises pour profiter de ces bienfaits.
Le saphir est aussi pierre de liberté si le prisonnier a la chance d’en posséder dans sa geôle. Il lui suffit alors de frotter la pierre sur ses fers et sur les quatre côtés de la prison. Cette ancienne croyance est à rapprocher du monde secret des alchimistes qui considèrent le saphir comme la pierre de l’air. L’expression « jouer la fille de l’air » viendrait-elle de là ?
La Chrétienté adopte le céleste saphir. Symbole de pureté, il est fréquemment associé à la Vierge Marie. Les cardinaux le portent à la main droite. Le pieux roi d’Angleterre, Édouard le Confesseur fait de même. Selon la légende, il aurait offert sa bague ornée d’un saphir magnifique à un mendiant. Ce pauvre homme serait Saint-Jean l’Évangéliste revenu sur terre pour l’éprouver. En Terre Sainte, Saint-Jean confie l’anneau à deux pèlerins qui le rapporte au souverain anglais.
Le roi est canonisé au XIIème siècle. A l’ouverture de son tombeau, le saphir lui est ôté du doigt. Enchâssé dans une croix de Malte, le « Saint Edward’s sapphire » surmonte depuis 1838 la couronne impériale de la Reine Victoria et de ses successeurs.
En Italie, la Santa Casa de Loreto (Sainte-Maison de Lorette) serait véritablement la maison de Marie. A Nazareth, le lieu est converti en chapelle depuis les Apôtres. Les Croisés, chassés de Palestine, organisent la translation de la maison en Italie, par bateau, entre 1291 et 1294. Les trois murs de pierre deviennent une riche basilique et au cours des siècles, les offrandes des pèlerins constituent un véritable trésor.
Dans un récit de 1786 destiné à Madame Elizabeth sœur de Louis XVI, l’Abbé de Binos rapporte y avoir contemplé un saphir admirable. Il mesurait, parait-il, un pied et demi de hauteur sur une base de deux pieds (pyramide d’environ 45cm x 60cm). Exagération ou réalité ? Nul ne le sait car le trésor a totalement disparu aujourd’hui.
Le Louvre expose une œuvre religieuse ornée de saphirs datant du XVème siècle: « le Tableau de la Trinité ». Il s’agit d’une sorte de pièce montée sertie de pierres précieuses. Les saphirs prédominent, le plus gros est gravé en intaille à l’effigie probable de Jeanne de Navarre, reine d’Angleterre en 1403. Elle offre ce présent au Duc de Bretagne, son fils. Anne de Bretagne transmet l’héritage au Trésor royal de France par son mariage avec Charles VIII.
Les saphirs ornent bijoux et objets utilitaires. Les hanaps (grand verre en forme de vase muni d’un couvercle) en sont richement pourvus : hanap d’argent doré assis sur un pied en façon de fontaine garnie de deux grenats et de onze saphirs… Hanap d’or, avec un fretelet (bouton en forme de fruit ou de fleur) garni d’une rose d’or et de perles avec en son milieu un gros saphir. Ces saphirs rencontrés dans les inventaires royaux ne viennent pas tous d’Orient.
Le saphir du Puy-en-Velay
De nombreux saphirs présents dans les cours royales européennes viennent des environs du Puy-en-Velay. Le ruisseau nommé Riou Pezouilliau près du village d’Espaly Saint-Marcel, est connu depuis au moins le XIIIème siècle pour regorger de saphirs et de grenats. Les rois de France Charles VI et Charles VII fréquentent régulièrement l’endroit afin de s’y approvisionner. L’évêque du Puy, lui-même collectionneur de saphir, les loge au palais épiscopal.
On recueille les saphirs lorsque le cours d’eau est presque sec. Les paysans recherchent les flaques les plus profondes puis lavent et tamisent les graviers. Cette « pèche miraculeuse » se poursuit pendant plusieurs siècles. Un manuel de minéralogie nous apprend, qu’en 1753, il reste encore un homme du village à exercer « le métier de chercher des hyacinthes et des saphirs ».
Le saphir du Puy nommé « saphir de France » est le seul saphir européen. Il peut présenter un fort joli bleu et être d’une belle eau mais souvent il manque d’éclat et tire sur le verdâtre. Il ne rivalise pas tout à fait avec le saphir d’Orient mais possède l’avantage d’être moins onéreux. Les saphirs du Puy-en-Velay sont devenus une curiosité et rares sont les musées qui en détiennent.
Les Temps Modernes et le Saphir
Le bien-nommé « Grand Saphir » apparaît dans les collections de Louis XIV en 1669. En l’absence de transaction écrite dans les registres, on estime généralement qu’il s’agit d’un cadeau. Ce magnifique présent, couleur de velours bleu aux reflets violets, pèse 135 carats et vient de Ceylan. Le Grand Saphir sort quelques fois de son coffre pour éblouir les prestigieux visiteurs de passage. Il est alors placé dans un cadre d’or aux côtés de son compère, le diamant bleu.`
On a cru longtemps que ce joyau était une pierre brute. En 1801, le minéralogiste René-Just Haüy relève que la pierre a fait l’objet d’un léger facettage soigné respectant sa symétrie naturelle et sa forme originelle de losange. Depuis son acquisition, le Grand Saphir n’a jamais subi d’autres retailles. Il est visible au Musée d’Histoires Naturelles de Paris.
Le Grand Saphir est fréquemment confondu avec le saphir de « Ruspoli » mais il s’agit de deux gemmes différentes. Le Ruspoli a un poids presque identique, mais il est taillé autrement (en forme de coussin). Il vient également de Ceylan où, selon la tradition, un pauvre homme, marchand de cuillères en bois l’aurait découvert. Il doit son nom au prince italien Francesco Ruspoli, un des premiers propriétaires connus. Ce saphir connaît un itinéraire mouvementé : vendu à un joaillier français, il appartient ensuite successivement au fortuné Harry Hope, au Trésor royal de Russie puis à la Couronne de Roumanie. Cédé enfin à un acquéreur américain vers 1950, on ignore ce qu’il est devenu depuis.
L’origine de la célèbre parure de saphirs de la Reine Marie-Amélie, épouse de Louis-Philippe est également empreinte de mystère. Louis-Philippe, encore Duc d’Orléans, achète ces bijoux à la Reine Hortense, fille de l’Impératrice Joséphine et fille adoptive de Napoléon Ier. Aucun écrit, aucun portrait n’ont permis d’expliquer l’origine de la parure visible au Louvre depuis 1985.
En 1938, un jeune garçon trouve en Australie une pierre noire d’assez belle apparence de plus de 200 g. La pierre reste dans la maison pendant des années, on dit qu’elle servait de cale-porte. Le père, mineur, finira par découvrir qu’il s’agit d’un saphir noir.
Il sera vendu 18,000 dollars au joaillier Harry Kazandzhan, persuadé que la sombre beauté recèle un astérisme. Une taille délicate et risquée révèle effectivement une étoile de rutile insoupçonnable. La Black Star of Queensland pesant 733 carats devient le plus grand saphir étoilé du monde. On a pu l’admirer dans divers musées lors d’expositions temporaires. Estimé aujourd’hui à 100 millions de dollars, il a toujours appartenu à des particuliers fortunés et n’a plus été présenté depuis longtemps.
Bienfaits et Vertus du Saphir en Lithothérapie
La lithothérapie moderne attribue au saphir une image de vérité, de sagesse et d’harmonie. On le recommande pour calmer les tempéraments colériques et impatients, apporter la sérénité, le calme et la clairvoyance dans les émotions. Il intervient sur tous les chakras.
Les Bienfaits du Saphir contre les Maux Physiques
- Soulage les migraines et maux de tête
- Apaise les douleurs rhumatismales, les sciatiques
- Régénère la peau, les ongles et les cheveux
- Traite la fièvre et les inflammations
- Renforce le système veineux
- Régule les épanchements sanguins
- Soulage la sinusite, la bronchite
- Améliore les troubles de la vue, notamment les conjonctivites
- Stimule la vitalité
On l’utilise en élixir pour soulager les maux de tête et les douleurs d’oreilles, purifier la peau, lutter contre l’acné et renforcer les ongles et les cheveux.
Les Bienfaits du Saphir sur le Psychisme et le Relationnel
- Favorise l’élévation spirituelle, l’inspiration et la méditation
- Calme l’activité mentale
- Apaise la colère
- Encourage le dynamisme
- Lève la crainte
- Stimule la concentration, la créativité
- Apaise les états dépressifs
- Redonne joie de vivre, enthousiasme
- Développe la confiance en soi et la persévérance
- Régule l’hyper-activité
- Accroît les passions
- Renforce la volonté, le courage
- Favorise le sommeil et les rêves positifs
Purification et Rechargement du Saphir
Tous les corindons se purifient à l’eau salée, distillée ou déminéralisée. Le rechargement se fait au soleil, sous les rayons de lune ou encore sur un amas de quartz.
Comments (3)
Le saphir est ma pierre de naissance image et Sagesse
Bonjour,
Avez vous un document informatique récapitulant toutes les pierres et leurs bienfaits ?
Bien à vous.
Bonjour Patrick,
C’est en projet. ;-) En attendant, il est toujours possible de trouver notre sélection de livres papiers.